La récolte des arachides pour faire du peanut butter

Particulièrement appréciée à l’apéritif et plus généralement lors des fêtes de fin d’année, l’arachide (tout comme le peanut butter), est une légumineuse largement cultivée. L’importance des surfaces consacrées à cette culture dans certains pays rend importante la mécanisation de la récolte, qui s’effectue généralement en deux temps, d’abord un arrachage de la plante (suivi d’un court flétrissement), puis la séparation des gousses contenant les graines du reste de la masse végétale.

Les arachides (Arachis Hypogea L.) font partie des fruits à coque les plus populaires et les plus consommés au rayon fruits et légumes des supermarchés, surtout pendant la période hivernale. Elles sont principalement commercialisées sous forme grillée (ou grillée et salée) à l’apéritif, mais aussi sous forme d’huile de graines (mélangée ou pure) ou de pâte à tartiner (le fameux  » peanut butter « ).

Les principaux producteurs sont la Chine, l’Inde, le Nigeria, les États-Unis et Israël. L’arachide appartient à la famille des fabacées ; la plante est herbacée et présente une morphologie similaire à celle du pois chiche. Originaire d’Amérique du Sud, elle atteint une hauteur comprise entre 30 et 80 cm. Les fleurs jaunes sont des racèmes ; la pollinisation donne naissance à un pédoncule raide qui se termine par un ovaire. La longueur du pédoncule et sa rigidité sont nécessaires pour que l’ovaire soit enterré. Il s’agit en fait d’une culture géocarpique, c’est-à-dire dont les fruits se développent sous terre. Pour assurer de bons rendements, cette caractéristique implique qu’elle soit cultivée sur des sols meubles à tendance sableuse, sans ou avec très peu de squelette, avec un bon drainage, afin d’éviter l’apparition de maladies fongiques qui affectent souvent les cultures géocarpiques.

Les arachides avec lesquels on fabrique le peanut butter, sont généralement semées en lignes, avec une distance de 25 à 50 cm entre chaque plante, afin de faciliter le désherbage et la récolte mécanisés. Les arachides ont une floraison scalaire, ce qui influe sur le moment optimal de la récolte : si la récolte est trop précoce, une partie des gousses ne sera pas encore mûre, tandis que si l’on retarde la récolte, les gousses risquent de rester dans le sol au moment de l’arrachage de la plante, ce qui entraînerait la perte d’une partie importante de la production.

La récolte

La caractéristique géocarpique de la culture nécessite une récolte en deux étapes, à savoir l’arrachage de la partie souterraine du sol (et la déshydratation naturelle ultérieure de la masse, laissée temporairement dans le champ), puis la séparation des gousses du reste de la plante. Cette phase s’avère être une étape clé pour la rentabilité de la culture, il est donc naturel que différentes techniques pour réaliser ce processus se soient développées au fil du temps.

Machines à récolter

Le plus souvent tractées, elles labourent et arrachent les plantes du sol au moyen d’un dispositif à une ou plusieurs rangées, généralement attelé à l’arrière du tracteur à l’attelage à trois points. Une série de disques à bords dentelés, parallèles entre eux mais placés sur des axes inclinés et concentriques, ouvrent des sillons dans l’inter-rang, acheminant la masse végétale vers une butte centrale. Grâce à leur conformation, les disques parviennent à déraciner la plante du collet, avec les gousses attachées qui ont poussé dans le sol. Les plantes entières sont ensuite transportées sur un tapis à caillebotis et rencontrent une paire de cloisons façonnées de telle sorte qu’elles sont tournées d’un demi-tour et déposées en andain dans le champ. Cette opération est essentielle, car la partie épigée de la plante se fane et les gousses contenant les arachides se dessèchent. Maintenant vous savez comment on récolte les arachides qui servent à la fabrication du peanut butter.

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